Lors de nos visites, nous avons découvert une nouvelle espèce de plante: l'espèce "exotique". C'est pourquoi, nous avons recherché la définition lors d'un atelier NTIC. Une adhérente a découvert cet article et nous avons décidé de le partager.
Un article de DEAL REUNION (Direction de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement) :
Les « Espèces Invasives » ou « Espèces Exotiques Envahissantes » à La Réunion
- sous-bois envahi par le longose
On entend par « Espèce Invasive » ou « Espèce Exotique Envahissante », une espèce (animale ou végétale) exotique (allochtone, non indigène) dont l’introduction par l’homme (volontaire ou fortuite) sur un territoire menace les écosystèmes, les habitats ou les espèces indigènes avec des conséquences écologiques, économiques ou sanitaires négatives. Ces espèces peuvent devenir dangereuses pour les écosystèmes originels lorsqu’elles accaparent une part trop importante des ressources ou de l’espace dont les espèces indigènes ont besoin pour survivre, qu’elles se nourrissent directement des espèces indigènes, ou qu’elles modifient la structure même de l’écosystème.
Les espèces exotiques envahissantes sont à présent reconnues comme une des principales causes de perte de diversité biologique dans le monde, avec la destruction directe des habitats. A La Réunion, où 30% des habitats d’origine sont encore présents et inclus depuis 2007 dans le cœur du Parc National, les espèces invasives sont devenues la première cause de perte de biodiversité. De par son insularité et l’endémisme élevé de sa flore et de sa faune, l’île de La Réunion est particulièrement sensible aux invasions biologiques.
On estime actuellement le nombre d’espèces végétales exotiques présentes à la Réunion à plus de 2000 dont près d’une centaine se sont déjà déclarées invasives (chiffre à comparer aux 835 espèces indigènes de flore supérieure connues). Pour la faune, 65 espèces exotiques sont d’ores et déjà présentes dont une vingtaine sont considérées comme invasives.
La prise de conscience de l’impact des espèces exotiques envahissantes (ou espèces invasives) à La Réunion, a fait émerger, au début des années 1980, une volonté politique forte de s’attaquer à ce fléau. De nombreuses actions ont été menées ces vingt dernières années, tant dans le domaine de la recherche scientifique que dans les opérations de lutte active sur le terrain par divers organismes.
- Etang du Gol recouvert par la jacinthe d’eau
La lutte contre les espèces exotiques envahissantes constitue un des axes prioritaires de cette stratégie, ainsi qu’un engagement fort du Grenelle de l’Environnement (Art. 23 de la loi Grenelle du 3 août 2009).
La lutte contre les espèces invasives est également une priorité pour le maintien du classement du bien « Cirques, Pitons et Remparts de La Réunion » au patrimoine mondial de l’UNESCO.